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LETTRE 71 : LE RETOUR !

Le retour de la famille en Ethiopie pour de nouvelles aventures !

dimanche 6 septembre 2009, par Webmestre

Pour bien débuter la 3e saison, commençons par un quizz pour nous assurer que vous avez bien suivi les épisodes précédents :

Question 1 : Nous sommes partis avec (sans compter les bagages à main) :
- 100 kg de bagages
- 140 kg de bagages
- 180 kg de bagages

Question 2 : Pour la première partie du voyage, quel était notre excédent de bagages (à 5 euros le kilo) :
- Pas d’excédent, les billets sont bien faits
- 20 kg
- 40 kg
- 60 kg

Question 3 : Sachant que le vol Biarritz - Paris dure 1 h et le vol direct Paris - Addis-Abeba 7 h 20, quelle a été la durée de notre voyage entre Biarritz et Addis-Abeba :
- 10 h
- 14 h
- 18 h
- 28 h (Tokyo est une ville sympa)

Question 4 : Nos bagages ont été livrés à Addis-Abeba (question trop facile) :
- Pas de bagage, le transfert ne s’est pas bien effectué
- Sans problème et à temps
- En retard, détrempés et certains endommagés

Question 5 : La météo à l’arrivée :
- Neige
- Grand soleil, c’est l’été dans l’hémisphère nord !
- Pluie, orage et fraîcheur

Question 6 : La voiture :
- Elle a démarré et tout va bien
- Après un gros nuage noir et des prouts prouts, elle va bien
- Aïe, la galère continue

Question 7 : L’électricité est de retour…
- C’est beau de croire au père Noël
- Bien sûr, les barrages sont pleins et tout va bien
- Avec la taxe carbone, du courant un jour sur deux est largement suffisant !

Solutions du jeu concours de la rentrée :

Réponse 1 : 140 kg de bagages en 7 sacs + le sac de golf. Il faut bien prévoir de quoi lire, des vêtements pour des enfants qui poussent (Inès a pris 2,5 cm en 3 mois), des surprises pour les petites souris et un peu de chocolat. 180 kg correspondaient à notre charge autorisée l’an passé (cf. la lettre d’Ethiopie numéro 48) !


Réponse 2
 : Air France a été sympa en ne nous comptant que… 40 kg d’excédent. Aude ayant largement bataillé en juin, nous avions des « avoirs » qui couvraient l’excédent.

Réponse 3 : 18 h.. grrrrr. Nous ne sommes pas maîtres de notre plan de vol. Des spécialistes s’en chargent pour nous. C’est comme cela que sur le vol aller, nos bagages n’ont pas suivi, Hervé a manqué sa correspondance et Aude a dû courir pour attraper les vols qui s’enchaînaient sans avoir le temps de souffler. Vous pouvez ajouter à cela des voyages dans des avions plutôt petits, ce qui n’arrange rien à la qualité du vol. Le point positif a été de voler, au retour, dans des avions à moitié remplis avec de la place pour prendre nos aises.

Réponse 4 : Notre vol s’est posé avec retard sur Addis-Abeba. La descente était un peu stressante. Nous étions dans les averses, bien visibles depuis le hublot. Des éclairs illuminaient l’avion. C’était comme au cinéma ! Une fois au sol, après un toucher un peu dur et un très long freinage lié à une piste détrempée, les formalités ont été accomplies sans peine. Par contre, nous avons dû attendre 3/4 d’heure les bagages. La pluie battante a retardé les opérations de débarquement des bagages. Sur notre 737, les valises sont stockées directement en soute, sans l’intermédiaire d’un container. Bilan, sous la pluie, les sacs sont copieusement arrosés sur le tapis de débarquement et le chariot. Nous avions bien choisi nos sacs, ils sont à peu prêts étanches ! Le sac de protection des clubs de golf a par contre souffert du voyage et porte les stigmates du mauvais traitement. Les clubs sont sains et saufs et là, c’est bien l’essentiel !

Réponse 5 : Ici, l’hiver est bientôt terminé et le printemps approche. D’ici un mois la saison sèche sera bien avancée. Pour le moment il fait 11° le matin et un petit 20° en journée. Nous essuyons au moins une très grosse averse par jour et un orage.

Réponse 6 : La voiture, après avoir joué au calamar apeuré, ne fonctionne pas plus mal qu’en juin. Pourvu que cela dure !

Réponse 7 : C’est le sujet qui fâche. Lors de nos 2 premières années, le rationnement ne débutait qu’en février-mars. Depuis notre arrivée, rien n’a changé depuis juin. Le courant est coupé un jour sur deux. La maigre consolation est qu’il est rétabli vers 20 h.


Sinon, la vie au lycée est confortable. Nous ne touchons pas la voiture de la semaine. Les enfants vont en classe à pied et sont autonomes. Il n’est plus nécessaire de les lever aussi tôt que dans notre ancienne maison. Ils semblent parfaitement s’adapter à leur nouveau logement. La rentrée des classes est passée comme une lettre à la poste. Inès est on ne peut plus fière d’être enfin au CP. Voilà deux ans qu’elle attendait ce moment !
Les deux apprécient leur maître. Que demander de plus !
Quand nous nous remémorons notre arrivée, il y a deux ans, on mesure combien, ce n’est pas simple de débarquer en Éthiopie. Nous avons une pensée pour les arrivants qui doivent affronter le climat, la recherche de logement et trouver une modalité acceptable pour se déplacer en attendant une voiture qui n’arrivera pas avant…
C’est promis, pour la prochaine mutation, on essaiera de faire plus confortable !

@suivre !