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Lettre d’Ethiopie N10

dimanche 9 septembre 2007, par Webmestre

Vendredi 7 septembre

Léo a essuyé à son tour un petit dérangement intestinal. Ecole le matin, maison l’après-midi. Rien de grave, tout est rentrée dans l’ordre.

Les travaux se poursuivent à la maison. Les menuiseries sont vraiment en mauvais état. Notre gardien du jour, Handyshow prend de plus en plus d’initiatives. C’est appréciable. A la question s’il voulait avoir des jours fériés ou pas, il préfère travailler. Il semble que la notion de congé (free day) soit très éloigné du quotidien de beaucoup de personnes. Nous compenserons par une prime confortable (20% du salaire mensuel pour 1 jour férié travaillé).
C’est très agréable de travailler avec des Ethiopiens. Si l’initiative n’est pas forcément au rendez-vous, la ponctualité, le respect des consignes, et la promptitude à mener à bien la mission rendent facilitent les échanges professionnels.

Ca y est, les parents d’élèves ont repéré Hervé, il est à présent très vite interpellé !

Vendredi soir, Hervé a fait sa première sortie officielle : inauguration d’un espace pédagogique archéologique au musée national. Cela a permis la rencontre avec l’ambassadeur de France.

Côté installation, nous sommes à 2 clics de souris d’avoir une ligne Internet à la maison. Tenez vous prêt pour le chat ! Soyons fous : nous espérons la connexion pour la semaine prochaine !
Exceptionnel : il n’a pas plu de la journée
et l’air nous semble plus doux !

Samedi 8 septembre

Début de matinée sous le soleil.... cela n’a pas duré. 11 heures, orage... et perte de 5 degrés.

Hervé a fait les courses. Avantage des supermarchés locaux : nous passons très peu de temps dans les rayons. Nous trouvons l’essentiel pour le quotidien, nous ne manquons de rien. Par contre, point d’achat d’impulsion ou plaisir. Quoique, Hervé a acheté du jambon fumé et du jambon de Parme que nous allons déguster assez vite, faute de réfrigérateur pour assurer la conservation des aliments.

Les enfants ont trouvé un oeuf ouvert dans le jardin. Nous partirons rapidement à la recherche du nid.
Aude a jardiné et apprécie cette activité.

Hervé a entrepris de préparer le repas : pommes de terre, haricots verts et côtelettes de veau. Jusqu’à là, tout va bien. En touillant les gamelles, il s’étonne de la faiblesse des plaques électriques... et pour cause : panne de courant. Cette dernière a durée une bonne heure. Ce genre de chose arrive finalement tout les jours. L’achat d’un onduleur pour l’ordinateur est obligatoire si l’on souhaite que ce dernier tienne le choc (du moins que il sera là...) !

Il va falloir également que nous nous mettions en quête d’un réchaud de secours au gaz. On oublie facilement tous ces petits détails en France !

Dimanche 9 septembre

2 copains nous ont convié à une promenade de découverte des environs d’Addis Abeba... les environs, disons que nous sommes partis faire une boucle de 130 km de rayon. Objectif : le cratère de Wenchi.

Départ 8h30. Une fois Addis et les faubourgs passés, la route est belle et tranquille... du moins peu de voitures mais un nombre incalculable de troupeaux en tout genre : veaux, vaches, chèvres, moutons et cochons. Nous avons croisésdes coureurs à pieds (très impressionnants) et même une course cycliste. Les paysages sont d’un vert éclatant, bien loin des idées préconçues.

Premier arrêt dans un lodge. C’est notre halte repas. Le parc est plein d’oiseaux (gros rapaces et charognards) et de singes. Les enfants ont adoré !
La suite de la promenade est sous la forme d’une piste pour grimper à 3200 mètres au bord du cratère.

La montée se passe sur une bonne piste, marquée par quelques saignée dues à la saison des pluies. De ce côté-là nous avons de la chance, le paysage est perturbé que par quelques petits coups d’essuie-glaces.

Avant d’aborder la piste qui mène au site, nous devons nous acquitter d’un droit d’entrée. Cette pratique est courante en Ethiopie et se déroule dans une ambiance bien sympathique.

Nous laissons la voiture pour admirer l’ensemble du paysage.
Compte tenu du temps disponible et de l’état de la piste, nous décidons de nous contenter d’une vue “aérienne” du site. Les flancs sont jalonnés de toukouls (habitat traditionnel) entourés de plantations (fausse banane, tef, maïs...). L’élevage est pratiqué également.

Nous descendons à pieds pour découvrir de nouvelles perspectives. Là, il y a un piège ! Descendre, c’est facile... mais il ne faut pas oublier la remontée, à plus de 3000 mètres. C’est à ce petit détail que nous voyons que nous ne sommes pas complètement adaptés.

Vous noterez au passage nos tenues vestimentaires. Quand on vous dit que l’on ne regrette pas d’avoir pris nos polaires.

De retour aux voitures, Hervé découvre une belle fleur bleue, faisant penser à l’edelweiss. Eh bien, on peut en trouver dans la région. Il faudra quand même attendre un petit peu pour profiter pleinement du printemps et de son cortège de fleurs (novembre).

Le descente vers Ambo se déroule sans encombre, toujours sous le charme des paysages d’un vert d’une rare intensité.

La route vers Addis nous a offert une belle galerie de véhicules aux chargements exotiques ! La mode du jour est le mouton, fête du millénium oblige.

à suivre...