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Lettre d’Ethiopie N 37

dimanche 3 février 2008, par Webmestre

Le précédent numéro annonçait quelques tracas de santé du côté des enfants. Inès et Léo ont eu une belle fièvre avec angine doublée d’une bronchite. Inès a pu reprendre le chemin de l’école jeudi. Par contre, Léo a eu droit à 5 jours à plus de 39°. Il est resté au lit et a bénéficié de 2 visites du médecin. Antibiotiques, etc.

À présent, les enfants courent dans le jardin. Il ne demeure que les traces d’un rhume sans importance. Par contre, Aude...

Côté voiture, notre précédente virée s’est soldée par le constat de perte récurrente d’eau dans le circuit de refroidissement du moteur. C’est le genre de choses à traiter impérativement. Là aussi, les choses progressent. Notre chauffeur et le chef mécano du garage qui a assuré la précédente réparation du moteur ont bien constaté le problème. Le patron du garage gardera notre auto pendant les prochaines vacances pour faire, à sa charge, les opérations nécessaires. Nous espérons que cette maintenance sera l’épilogue de cette histoire.

Hervé a eu une semaine pénible. Les élèves ont le chic pour faire de grosses bêtises ! Il a eu droit à un véritable championnat du monde, un festival tout droit sorti d’un cauchemar pour parents. La semaine à venir devrait apporter un terme à cette affaire, à moins d’un nouveau rebondissement...

Le week-end a été très calme. Samedi, tout le monde est resté à la maison. Dimanche, nous avons fait une tentative pour trouver le train de l’Empereur. Il se dit que, sur une voie de garage, dans un hangar, stationne le train impérial ! Il s’agirait de 2 rames, une offerte par le Japon et l’autre par le Général de Gaulle. Après de nombreux échanges et tractations, nous avons dû rebrousser chemin. Nous avons pu quand même accéder aux quais et, surprise, échanger avec une dame qui parlait parfaitement le français. Vraiment surprenant. Ce n’est que partie remise, car il est bien excitant de trouver ce “trésor” qui ne figure par sur les guides touristiques.
En chemin nous avons pris un verre en terrasse. C’est agréable en février. Puis, nous avons tenté une entrée au Hilton.

Malgré les contrôles de sécurité liés au sommet de l’Union africaine, nous avons réussi à accéder au coiffeur du Hilton. Inès, Léo et Hervé y sont passés. Nous étions à l’Hôtel en même temps qu’un riche mariage éthiopien. Les unes et les autres rivalisaient de toilettes élégantes et de coiffures originales. Il faut toutefois nuancer les choses... Si quelques Éthiopiennes ont des silhouettes sublimes, d’autres, par contre, ne cachent pas leur goût excessif pour le Nutella. Dans une robe rose bonbon, courte et serrée, c’est assez surprenant.

Dans le jardin, notre citronnier est si généreux que nous produisons notre propre sirop de citron. Il est délicieux et très parfumé. Nous allons prochainement attaquer les citrons confits pour accompagner le poulet.

Aude a appris un nouveau mot en amharique. C’est un précieux sésame, à la limite magique ! Quand un mendiant s’approche de nous, elle dit “exeristely”. Pour appuyer son dire, elle fait un mouvement lent des bras du haut vers le bas. Surpris, l’inopportun la regarde et se dirige vers une autre voiture. Mais que veut dire ce mot aux vertus si efficaces ? C’est simple, cela signifie “je te donne toute la grâce de Dieu ”. Et voilà.
Aude ne prendra pas de remplacement cette semaine, car elle a deux transcriptions à assurer. En parallèle, elle révise les règles de la correction pour être bien prête lors du prochain test qu’elle doit subir pour entrer dans la grande organisation internationale. Le suspens continue...
Voilà le petit résumé de la semaine.

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