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En escale en France et en balade ailleurs

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Lettre d’Ethiopie N4

mercredi 29 août 2007, par Webmestre

Un nouveau jour se lève après une nuit copieusement arrosée. Comme chaque matin, nous sommes réveillés par les popes qui, contrairement au muezzin, chantent très, mais alors vraiment, très longtemps. En prime il paraît qu’ils mettent particulièrement plus de coeur à l’ouvrage en période de fêtes !

Une nouvelle journée de travail a débuté pour Hervé ; Aude et les enfants sont repartis en expédition à la maison. Côté photos, c’est Aude qui assure les prises aujourd’hui.

Dès 9 h 30, les enfants et Aude sont partis chez Bambi’s, LE supermarché de la ville, histoire d’avoir une idée des tarifs. Il s’agit de produits importés (Grèce, Turquie, Egypte, Afrique du Sud, etc.) ; c’est simple, c’est deux à trois fois plus cher qu’en France. Il y a très peu de choix : une marque de coton à démaquiller, de la confiture à la fraise ou à l’abricot : les courses seront rapides. Ensuite, l’équipe a retrouvé la proprio et Wagaye (la femme de ménage) pour acheter du plastic floor (sol en plastique, type lino). Bien que l’échoppe soit dans une avenue, cela fait penser au quartier des bricoleurs de la médina de Rabat. Evidemment, tout se négocie... Au retour, une boutique de draps a été repérée, (c’est la mission de demain !), mais pour les couvertures, il faut poursuivre les recherches, car 100 % synthétique et avec du rose et du doré, c’est limite !

La matinée a vite passé ensuite : rencontre avec un gardien de nuit qui sous-traite les 2h30 du début de sa ronde !!! Les échanges se font en anglais, mais avec des mots en amharique (que nous ne maîtrisons pas du tout !) : autant dire que c’est un peu laborieux ! Pendant ce temps, un “électricien-plombier” fait des trous dans une des trois dépendances (cabanes au fond du jardin...) pour que la machine à laver puisse y être installée. La machine risque de faire qu’un aller simple à Addis Abeba vu les conditions dans lesquelles elle va “exercer”.

Puis, il a fallu penser au déjeuner. Hervé était invité avec le proviseur ; Aude et les enfants sont partis à la quête de nourriture : Vache qui rit, eau, vaisselle en plastique chez Bambi’s ; avocats (délicieux), pain et bananes dans les “boutiques” qui jalonnent la route.

Aude et les enfants sont devenus des habitués des trajets en taxi et des balades à pied en ville : aucune agressivité. Les enfants sont uniquement abordés pour leur faire des bisous et les dames n’hésitent pas à caresser leurs cheveux raides !
L’après-midi a été plutôt calme à la maison : trouver les bonnes clés pour les bonnes serrures, faire le tour du jardin (environ 1 200 m2) pour découvrir un citronnier, un caféier, des fuschias, etc.

Par contre, le retour à l’hôtel en taxi a été... comique. Le ciel était menaçant. Cinq minutes après être montés dans le taxi, il s’est mis à pleuvoir des trombes, puis à grêler... “J’en crois pas mes yeux” dit Léo. Le taxi a pris une route inconnue, puis en haut d’une côte, étant à contre courant (des torrents de boue !), il a calé ! Aude a refusé de sortir vu ce qui dévalait. Du coup, plusieurs personnes sont venues prêter main forte pour pousser le taxi (et la petite famille !). Tout s’est bien terminé puisque les trois “aventuriers” ont pu dîner avec Hervé ce soir !

Programme du jeudi 30 août : négocier les modalités de paiement des 11 mois loyer, commencer à aménager la maison (matériel prêté), acheter draps et couvertures...